La CFDT santé-sociaux a décidé de lancer une mobilisation dont le point d’orgue se déroulera le 30 novembre avec le dépôt d’un préavis de grève par la fédération. Les fédérations PSTE et Interco se joignent à ce mouvement.
La CFDT a réussi à faire inscrire dans les accords LAFORCADE qu’une conférence sociale soit organisée avec l’ensemble des financeurs afin de poursuivre les travaux pour les catégories de personnels et pour les établissements qui ne sont pas financés par l’assurance maladie.
Cette conférence sociale est prévue autant pour le secteur public que pour le secteur associatif.
Les fédérations CFDT concernées par ces accords Laforcade ont envoyé un courrier au 1er ministre afin de lui demander d’organiser cette conférence sociale. Cf ci-dessous.
Pour l’associatif (BASSMS), l’accord prévoit aussi de négocier des revalorisations salariales dans le cadre d’un rapprochement conventionnel effectif et de la modernisation des conditions d’emploi et de rémunération. Nous aurions dû avant l’été, négocier un accord de méthode, condition posée au déclenchement des financements par l’état sur ce rapprochement conventionnel.
Au lieu de cela, les employeurs ont fermé à la date où nous écrivons cette lettre, tous les chantiers sur les classifications et les rémunérations !
Les employeurs du secteur privé non-lucratif sont clairement responsables de la situation actuelle, en refusant la négociation. Leur attitude est malhonnête quand dans le même temps, ils dénoncent l’absence de financement alors qu’ils ne remplissent pas leur part du contrat. Il nous apparait important de rappeler, dans un contexte où les employeurs appellent à la mobilisation des salarié.es et se voudraient le fer de lance de la contestation, que nous n’avons pas les mêmes revendications. Seul l’objectif du financement compte à leurs yeux, dans la logique de répondre uniquement aux pénuries de personnel sur les métiers en tension… et pas pour les autres ! Ils ne portent aucunement les revendications de la CFDT santé-sociaux autour de la justice sociale, de l’égalité de traitement, de la reconnaissance du travail réel… pour tous !
Il est temps de se mobiliser en local ET nationalement, de manière coordonée, pour nous faire entendre et dénoncer le non respect des engagements des différentes parties !
La CFDT, à travers ses 3 fédérations (santé-sociaux, PSTE, Interco) appelle
- à lire ses revendications dans toutes les instances d’entreprise ou d’établissement où elle se trouve.
- à envoyer une carte-pétition – qui sera à disposition, le 30 novembre -, au premier ministre afin qu’il ait des milliers de rappels à l’ordre sur ses engagements à agir pour le social et le medico-social !
